Démocratiser l’accès aux ressources numériques éducatives dans les pays du sud

Afrikalan a pour but de démocratiser l’accès aux ressources numériques éducatives, là où les enfants n’y ont pas accès. Afrikalan est un système informatique léger, permettant la diffusion de ressources numériques dans les bibliothèques et écoles africaines sans dépendre d'une connexion internet.

À cette fin, un travail a été mené pour rassembler, créer ou adapter des contenus qui soient pertinents et adaptés pour les enfants de l'Afrique de l'Ouest, et les rendre utilisables hors ligne. Afrikalan a été créé de manière non-lucrative dans le cadre d'activités associatives.

Les contenus diffusés sont:

• Des logiciels éducatifs permettant aux enfants de se renforcer en lecture, mathématiques, français... de manière ludique. Un travail d'adaptation a été fait sur certaines applications afin que les enfants d'Afrique de l'Ouest y retrouvent leur univers. Au Mali, certaines applications ont été par ailleurs traduites en langues nationales (bambara et pular)
• Une bibliothèque numérique: Afrikalan intègre un certain nombre de contenus documentaires sous licence libre (Wikipédia / Vikidia / OpenStreetMap) et dispose d'une interface simplifiée permettant d'enrichir son contenu avec des ebooks, vidéos, etc.

Afrikalan est un système informatique sous licence libre open source, ce qui a permis a différentes associations de la région toulousaine de l'utiliser pour leurs actions dans les pays du Sud:

• Au Mali, grâce à l'appui de l'association toulousaine Bilou Toguna,  Afrikalan a été déployé via des dons d’ordinateurs éducatifs dans plus de 130 bibliothèques ou associations accueillant les enfants.
• En Guinée, 15 bibliothèques ont bénéficié d’un équipement grâce à l'ONG EDA
• On trouve également quelques exemplaires d’Afrikalan au Togo, au Sénégal, en Centrafrique et à Madagascar.

Afrikalan utilise des Raspberry pi, qui sont des ordinateurs très légers produisant peu de déchets électroniques (que les pays africains n'ont souvent pas la possibilité de traiter) et consommant peu d'énergie, ce qui permet de mener des actions tout en ayant une empreinte écologique beaucoup plus faible que celle qu'on aurait en envoyant en Afrique d’anciens ordinateurs de bureau.