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Ecopaturage, les moutons en ville (les moutons marseillais)

Ekolo Mundo ne contrôle ni la faisabilité ni la viabilité des solutions proposées

France

Solution proposée par : tatedu

Niveau de difficulté :

facile

# écopaturage # élevage # mouton # paturage # ville

Description

LES MOUTONS MARSEILLAIS est un élevage ovin urbain itinérant implanté à Marseille depuis 2022. Avec son troupeau de 17 brebis, l'association propose de l'écopaturage et des animations. Elle promeut et favorise la reconnexion à la nature et œuvre à la préservation de la biodiversité.

Les Moutons Marseillais ont effectué leur première transhumance urbaine dans le 11e arrondissement, accompagnés par l’association Germ qui travaille à questionner la place de la nature en ville.

Elles s’appellent Blanquette, Ezmeralda, Elizabeth… une dizaine de brebis ont arpenté les rues et chemins du quartier de la Valentine ce mercredi 19 octobre. L’association Germ (solutions intégrées pour la Gestion Écologique et la Restauration des Milieux​) s’est jointe aux Moutons Marseillais pour organiser une transhumance urbaine militante, à quelques centaines de mètres d’unes des plus grandes zones commerciales de Marseille.

Un groupe d’une trentaine de riverains, membres et amis des associations ont suivi ce parcours depuis la friche de La Denise jusqu’au tiers-lieu Grain de la Vallée, en passant par la traverse de la Buzine et la colline de la Reynarde.

L’objectif de ce collectif d’urbanistes, écologues et naturalistes marseillais : questionner la place de la nature en milieu urbain. « Cette transhumance est un appel pour des liaisons douces effectives, la marche urbaine et la place de l’animal, de la biodiversité et de la nature dans la ville », avance l’association.

Sous les regards amusés des automobilistes et des passants, le troupeau de Mérinos est mené par le berger Arthur Aude, créateur de l’association Moutons Marseillais. « Avec Germ, on réfléchissait à de meilleures méthodes de gestion des espaces verts en ville, et le pâturage est ressorti, explique celui qui a effectué son stage de fin d’études d’ingénieur en horticulture à l’association Germ. J’ai vu que ça se faisait dans d’autres grandes métropoles comme en région parisienne ou à Lyon, et je me suis dit : « pourquoi pas essayer à Marseille ? » ».

En effet, « s’il est bien fait, le pâturage permet de réguler les populations d’espèces végétales dans les prairies et d’augmenter le nombre d’espèces qui peut s’y développer. Derrière, la faune et les insectes suivent ». Selon lui, ces espaces urbains en friche ont un « réel potentiel ».

À terme, Arthur Aude espère élargir son troupeau à une cinquantaine de têtes, qu’il élève pour l’instant sur un terrain privé dans ce secteur de la ville. En plus de l’entretien d’espaces verts et de prairies, il projette de proposer de l’animation et de la sensibilisation écologique. Et pourquoi pas, une fois les effectifs suffisants, une production de laine « made in Marseille ».

 

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